RESUME DE L'INTERVENTION DU DOYEN DE l'INSPECTION GENERALE
Alain Hérard débuta son intervention par une sensiblisation du
groupe sur l'évolution de notre société qui nécessite
en permanence une adaptation des systèmes qui nous régissent et
tout particulièrement celui de l'Education Nationale.
Cette Education Nationale doit essayer de mettre en phase ses finalités
et ses programmes avec les aspirations de nos concitoyens et les avancées
des connaissances. L'Education Nationale est nécessairement en quasi-perpétuelle
réforme...! Les innovations pédagogiques doivent répondre
aux évolutions légitimes.
La technologie de l'Information et de la communication accélére
et accompagne le processus. Et Internet ajoute à la rapidité de
communication une quasi-liberté qu'il serait regrettable de juguler à
coup de lois sous peine de perdre la richesse issue de la diversité.
Se
pose alors le problème de la validation des contenus...
L'Inspection Générale
ne peut en aucune manière se lancer dans une validation quelconque, ce
qui lui serait impossible vu le nombre et la diversité des productions.
De toutes façons, ce n'est pas son rôle. Elle est l'interlocutrice
privilégiée du ministre sur tous les problèmes de mise
en oeuvre des nouvelles orientations et constitue une force de proposition pour
les résoudre.
Néanmoins les documents déposés sur les sites académiques, qui sont des sites placés sous l'autorité des Recteurs, se doivent d'être vérifiés. C'est le travail du groupe TICE-EPS sous la responsabilité de l'IA-IPR et du Recteur. Ce groupe joue alors le même rôle que les comités de lectures qui officient pour n'importe qu'elle publication.
Autre
site "officiel", le site National. Doit-il diffuser uniquement des productions
nationales, doit-il faire un choix dans les travaux académiques ?
Limiter à
des productions nationales serait trop restrictif et irait à l'encontre
de la "philosophie" de l'Internet qui tire sa richesse principale de la diversité.
La mise en ligne du B. O. répond à ce besoin d'informations officielles
Nationales.
Finalement tout document réalisé doit pouvoir être accessible
dès lors qu'il a été validé par un "comité"
de lecture académique qui s'assure de sa conformité avec des textes
en vigueur et que les règles d'éthiques sont respectées.
Dans tous les cas doit apparaître le nom de l'auteur et de la date de
création du document diffusé. A noter que les sites académiques
peuvent également "afficher" une politique éditoriale et des principes
déontologiques.
Il peut donc y avoir convergences vers le site national sorte de carrefour centralisateur mettant en évidence cette diversité des productions qui fait également notre richesse.
L'Inspection Générale, ravie de constater le dynamisme de l'assistance et confirme donc qu'elle n'assurera pas une validation quelconque, mais suggère qu'une charte déontologique soit établie au niveau national.
Enfin Alain Hébrard fait part aux participants de l'éminence de la réouverture d'une Ecole Normale Supérieure pour l'Education Physique qui permet d'envisager la création d'un observatoire et conservatoire des pratiques de l'enseignement de l'E.P.S. Lieu qui permettrait notamment d'enregistrer et diffuser les innovations pédagogiques et particulièrementr l'utilisation des TICE dans la discipline
INTERVENTION D'ALAIN ELIE RESPONSABLE DU BUREAU DE LA TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L'ENSEIGNEMENT SCOLAIRE
Après avoir suivi, en visioconférence, les rapports des commissions de travail, Alain Elie répondit aux questions des participants et fit une présentation des dossiers actuellement en cours pour favoriser le développement des TICE dans le système éducatif français.
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Réponses aux préoccupations des participants: |
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Alain
Elie commença par souligner l'importance que le Ministère accordait à
un réseau d'interlocuteurs académiques disciplinaire actif dans le travail
entrepris pour promouvoir les TICE dans le cadre de l'enseignement scolaire ;
L'Education Physique constitue un de ces réseaux. Il en donna pour preuve
les moyens dégagés pour pour organiser ce rassemblement
national, un renouvellement annuel qui devrait finir de convaincre les
plus sceptiques de la volonté ministérielle d'atteindre cet objectif.
Il
félicita les participants de la qualité des réflexions dont il venait
de prendre connaissance à travers les compte rendus des rapporteurs et
accueillit favorablement des demandes d'aides pour des travaux collectifs
dans l'année:
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Présentation des dossiers actuels : |
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M.
Elie rappela le rôle et l'importance du B2I lancé en novembre 2000 (BOEN
du 23 novembre 2000) et ses conditions d'obtention. Il
rappela également la création du dispositif des écoles et établissements
pilotes constituant des ressources, des aides pour les établissements
scolaires (Pour les TICE, il y a plus de 1500 écoles, collèges et lycées
pilotes répartis dans toutes les académies). Dans ces établissements pilotes
tout ou partie des disciplines sont impliquées mais l'utilisation des
TICE porte également sur l'organisation scolaire, la pluridisciplinarité,
la participation des parents d'élèves etc.... Un autre axe fort de l'action du Ministère est l'accompagnement aux utilisateurs. Un dispositif à plusieurs niveaux est progressivement mis en place: Une aide au niveau académique, au niveau départemental et enfin une aide de proximité aux utilisateurs dont l'EPS fait partie. Enfin un gros effort est fourni pour avancer dans la réalisation d'environnement de travail pratiques pour les élèves et pour les enseignants; ce sont, pour les enseignants, l'opération "bureau virtuel" des personnels, généralisés progressivement dès le début de l'année 2002 pour tous les professeurs. Pour les élèves, se poursuivent les expérimentations diversifiées d'utilisations de portables ou de cartables électroniques. |
INTERVENTION D'ALAIN FAVRESSE ANIMATEUR NATIONAL EPS-TICE
Après avoir fait part à l'assistance du plaisir qu'il avait d'avoir pu de nouveau rassembler tout le monde cette année, Alain Favresse remercia très chaleureusement les hôtes de ce séminaire. L'inspection Pédagogique Régionale, la Direction du CRDP de Marseille et les chevilles ouvrières du rassemblement c'est à dire Frédéric Guellec et surtout Patrick Boistel qui "s'est donné sans compter" pour aplanir toutes les difficultés matérielles afin que "tout se passe bien". A propos de Patrick Boistel, Alain Favresse rappela brièvement son cursus professionnel qui, avant de prendre ses fonctions au CRDP, le vit enseignant EPS. Mais, déjà rompu aux "nouvelles technologies " de l'époque il fut l'un des principaux organisateurs des stages nationaux "informatique et EPS" qui se sont déroulés 3 ans de suite à Istres dans les années 80... ("c'était Hier"). |
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Après ces quelques mots d'introduction, Alain Favresse fit un compte rendu de l'évolution des situations des équipes TICE académiques, évolution estimée à partir des petits questionnaires renvoyés par les interlocuteurs académiques avant ce séminaire. En suivant l'ordre du questionnaire qui servit de référence à cette petite étude, il en ressort les points suivants:
Au niveau des équipes TICE académiques:De ces constats découlent les besoins exprimés, qui sont les mêmes, hélas, que l'an passé: 50% d'entre vous réclame des moyens matériels ou logiciels, ¼ des moyens financiers supérieurs, les autres des stages de formation. Hors mis un glissement de 2 académies dont apparemment les conditions matérielles se seraient améliorées qui vont grossir les rangs de demandes de formations.
Au niveau des actions de formations:
Elles sont en grande partie centralisées (plus des 2/3 des académies). Leurs durées varient beaucoup; cela va de 6 heures à 24 heures, mais la moyenne des temps de formations doit se situer autour de 18 heures par an pour 80 à 100 collègues par académie. Les contenus sont à majorité Bureautique tableur surtout (50% des formations) pour le reste, les travaux en vidéo et sur l'image arrivent ensuite, puis enfin l'utilisation de logiciels EPS et l'utilisation d'Internet.
Le point sur les matériels Info pour l'EPS dans les établissements:
Un sondage approximatif par une question dont le libellé imprécis a fait que, mal comprise des interlocuteurs, les retours ont été trop peu nombreux pour être significatifs. (Le but était d'essayer d'avoir une petite idée de l'évolution des pratiques de nos collègues à partir du pourcentage de bureaux d'équipes pédagogiques EPS ou de gymnases pourvus de machines même un peu anciennes..).