![]() |
![]() |
INTERVENTION DE GUY MALVEZIN, INSPECTEUR GENERAL
M MALVEZIN présente son intervention au nom d'Alain HEBRARD, doyen de l'Inspection générale, qui regrette de ne pas pouvoir être présent. Il fait part de l'intéret que porte l'Inspection générale à cette entreprise, il indique également que ce site disciplinaire est un enjeu important.
Il poursuit ensuite son intervention en rappelant que l'Education Physique et Sportive, intégrée relativement récemment à l'Education Nationale comporte certaines particularités dûs à la spécificité des savoirs que l'on ne retrouve pas dans les autres disciplines. Les productions seront le plus souvent "affaire de spécialistes".
5 aspects doivent être retenus:
- utilisation pendant les cours : Sans oublier que le cours doit profiter à tout le monde sans mettre en danger les pratiques, des questions se posent: . quels coûts, quel enseignement pour tous les élèves/pour des groupes réduits d’élèves ayant des options en plus.
- Utilisation pour une mise en relation régulière entre l'IG et IPR :Qu'il y est une partie informative (texte sur les programmes, textes sur la sécurité…) et une partie d'échanges (Forum). Il faut à ce sujet s’entendre sur ce qui est acceptable ou non
- Formation des responsables académiques qui doit être inscrite systématiquement aux plans nationaux de formation
- Mettre en œuvre les synergies nécessaires, demandes des IPR vers les Recteurs.
- Assurer une liaison avec les autres disciplines en délivrant un message de qualité compréhensible par tous.
Une ère nouvelle va s'ouvrir
INTERVENTION D'ALAIN ELIE RESPONSABLE DU BUREAU DE LA TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L'ENSEIGNEMENT SCOLAIRE
Le contexte actuel de développement est complètement différent de ce qui avait été tenté lors du plan IPT en 1985. Aujourd'hui, c'est la société dans son ensemble qui se met à cette utilisation des technologie de l'Information et de la communication contrairement à ce qui se passait à l'époque où la tentative d'intégration des nouvelles technologies dans l'enseignement se faisait au milieu d'un "désert informatique".
Cinq grands dossiers constituent les axes de ce plan de développement :
- L'équipement (matériels et connexions Internet).
- Le développement des pratiques pédagogiques.
- Le développement des ressources pédagogiques.
- La formation initiale et continue.
- L'aide aux acteurs de ce développement des TICE en général.
I. L'EQUIPEMENT:
Plan pagsi de anvier 98 et cisi du 10 juillet 2000 (fossé numérique)
Un enquête ETIC récente montre que l'équipement des établissements s'est nettement amélioré depuis 1998: En moyenne le nombre d'ordinateurs à disposition de la population scolaire est passé de : | |
- un appareil
pour 100 élèves, à un pour 20 dans les écoles, - un appareil pour 25 élèves, à un pour 15 dans les collèges, - un appareil pour 12 élèves, à un pour 6 dans les lycées. |
Pratiquement tous les lycées collèges sont connectés à l'Internet, un effort important est fourni aujourd'hui en direction des écoles.
Maintenant, il est à l'ordre du jour de:
- poursuivre et mieux répartir les équipements : discrimination positive
- assurer le renouvellement du parc (parc total : 650 000 micros) : mettre l’accent sur les services, sur la location évolutive (représente du fonctionnement)
- affiner les besoins discipline par discipline (eps a des besoins spécifiques)
- travail sur la mise en réseau (réseaux internes et externes ; renater ; aménagement du territoire ; hauts débits)
II. NOUVELLES PRATIQUES PEDAGOGIQUES:
Les objectifs principaux
sont :
- L'intrégration
l’outil TICE comme aide dans les enseignements et dans les apprentissages,
- La promotion de
nouvelles pratiques (sites d’établissements, sites académiques,
site national) tout en ne perdant pas de vue que les équipements doivent
être au service des pratiques pédagogiques. De nombreuses actions
sont lancées pour assurer cette promotion de l'usage des TICE dans l'enseignement:
- Création d'écoles et établissements pilotes : ressources, aides pour les autres (une école pour 2000, un collège pour 400, un lycée pour 300).
- Prise en compte des TICE dans les nouveaux programmes :
- Création du Brevet Informatique et Internet en fin de primaire et de troisième; B2I (BOEN du 23 novembre 2000).
III. DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES PEDAGOGIQUES:
Des aides et des incitations à la création de produits sur tous supports (cédéroms, ressources en ligne) avec un développement de l’accès aux ressources sont promues par :
- Le BO spécial du 10 août 2000 dispositif de soutien : marque RIP ; besoins en EPS.
- Des aides aux produits en cours de développement.
- Des aides au développement d’une industrie du multimédia française et européenne.
IV. FORMATION INITIALE ET CONTINUE DES ENSEIGNANTS:
- Formation initiale : Dans le cadre de celle-ci, il y a maintenant une prise en compte de la dimension TICE dans les IUFM : Dans ces établissements sont organisés des séminaires de réflexion discipline par discipline sur les évolutions des modes d'apprentissages.
- Formation continue :Pour les enseignants déjà en poste, les TICE sont prises en compte dans les plans académiques de formation (mais il reste des progrès à faire).
V. ACCOMPAGNEMENT PROPOSEES AUX ACTEURS DU DEVELOPPEMENT DES T.I.C.E:
- Par un développement des environnements de travail (rajouté récemment) :
- Bureau Virtuel de l’Enseignant : réserver un espace personnel à chaque enseignant sur le serveur académique ou le serveur de l’établissement : expérimentation en janvier 2001 et déploiement à la rentrée 2001.
- Serveurs de communication d'établissement tel que SLIS.
- L'expérimentation dans l'académie de Strasbourg du cartable électronique.
- L'assistance et l'accompagnement des utilisateurs : soutien et conseil doivent s’organiser pour relayer les bonnes volontés : plate formes d’assistance.
- Par la mise en oeuvre
des Plans Académiques Triennaux (PAT) dans lesquels s'intègrent
tous ces projets:
Le pilotage de ces
actions est assuré par les CTICE. Les IA-IPR conjointement avec le CTICE
proposent le nom d'une personne au Recteur que celui-ci désignera "Interlocuteur
Académique". Cet enseignant intégrera alors une équipe
de 30 interlocuteurs académiques disciplinaires. Il sera chargé
de:
- L'animation et l'accompagnement pédagogique.
- De la gestion et la mise à disposition de ressources pédagogiques.
- Du développement des sites internet.
INTERVENTION D'ALAIN FAVRESSE ANIMATEUR NATIONAL EPS-TICE
Alain FAVRESSE s'est présenté comme un "homme de terrain" voulant, sur sa fin de carrière, essayer de "servir la profession".
Faisant le constat que bon nombre d'expériences intéressantes étaient menées sans que personne ne soit au courant et que beaucoup d'efforts étaient fournis en parallèle dans différentes régions pour atteindre les mêmes buts, il a accepté ce poste en espèrant contribuer à ce que les énergies dépensées par les plus dévoués d'entre nous, ne le fut pas en vain.
Pour essayer de remplir cette mission, il compte utiliser 2 outils:
- Le site WEB national en relation avec les sites académiques.
- Les messageries sous leurs formes diverses (boîtes électroniques, forum, listes de diffusion).
Ces 2 outils concourent à atteindre en réalité le même objectif:
COMMUNIQUER
Il espère que, par le site National il lui sera possible:
- D'apporter aux collègues tous les renseignements qu'ils attendent des instances Nationales afin de leur éviter des recherches fastidieuses dans les nombreux sites nationaux. Evitant ainsi des redites sur les sites Académiques et donc des maintenances fatidieuses sur chacun d'entre eux...
- De mettre à la disposition des enseignants les ressources didactiques et pédagogiques dont il aura eu connaissance.
- De mettre en évidence les expérimentations menées dans les différentes régions afin qu'elles puissent profiter à tous.
Il souhaite également par le biais des sytèmes de messageries:
- Promouvoir une coopération entre toutes les académies
- Qu'un tissu vivant se crée afin que tout le monde "rame" dans le même sens et éviter ainsi les dépenses d'énergie inutiles.
- Faire en sorte qu'aucun enseignant, quelque soit la situation géographique de son poste, se sente isolé, "abandonné à son sort".
"Issu
des sports collectifs", il espère arriver à convaincre son
auditoire que, quelque soit la valeur d'une personne,
elle n'obtiendra jamais d'aussi bons résultats qu'une équipe bien
organisée.
Et c'est cette équipe qu'il se propose de créer avec la complicité
des participants .
CLOTURE DES TRAVAUX PAR GUY MALVEZIN, INSPECTEUR GENERAL
Ce site disciplinaire n’est pas le site de l’inspection générale, un site EPS va être ouvert "auprès de l’IG ", mais il n’a pas non plus vocation à juger du contenu des programmes. Ce site ne sera pas spécifique à une discipline. Il mettra en ligne les rapports annuels parfois difficiles à trouver par ailleurs
Les problèmes de validation s'inscrivent dans le mouvement de la déconcentration :
Le Recteur est le patron de son académie, il décide en s'appuyant sur les propositions faites par les I.P.R. des disciplines, comme le ministre peut prendre en compte les réflexions menées par l'Inspection Générale
L'inspection générale assume la responsable de l'application des Programmes mais insiste sur le rôle des académies et affirme qu'elle ne constitue pas une instance supérieure qui décide des contenus.
M. MALVEZIN fait état d'une entrevue avec Alain HEBRARD auprès duquel il a relayé la demande de formation émise par les Interlocuteurs Académiques. Une ouverture au plan national d'actions de formation (formateurs de formateurs) est envisagée dès cette année scolaire.
M. MALVEZIN, à la suite de demandes insistantes de l'assemblée, revient sur l'action de l’IG au regard du site : il n'y aura pas de prise de position sur des textes en vigueur, seulement des possibilités de réflexions sur ceux-ci.
Enfin M. MALVEZIN revient sur l'importance du rôle des I.P.R. acteurs indispensables de l'intégration des T.I.C.E. dans l'enseignement.